Le mercredi 17 septembre 2025 a eu lieu un Point de Presse des Directeurs généraux de la protection des végétaux et du Centre de Lutte anti Acridienne.
Ce face à face avec la presse s’est déroulé dans les locaux du CNLA en présence notamment du Secrétaire Général du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage Bachir Ousseini.
Le premier intervenant en l’occurrence, le Directeur Général de la Protection des végétaux Issa Mano, a brossé la situation générale des ravageurs sur l’ensemble du territoire national et leur zone de prédilection.
S’agissant de certaines localités touchées, Issa Mano a indiqué que la DGPV appuie la région de Tahoua dans le cadre de la lutte contre les ennemis de cultures au stade grenaison. Il s’agit du département de Tahoua, Abalak, Tchinta et Keita. A ces niveaux, la mission est conduite par le Directeur des interventions phytosanitaires et de la formation de la DGPV. Concernant les images qui inondent les réseaux sociaux, le DGPV a insisté sur la désinformation et l’utilisation des anciennes vidéos à des fins de naissance, parce que la portion centrale est constamment en contact avec les services déconcentrés.
Ainsi du début de la campagne des cultures pluviales au 17 septembre 2025, 29446 ha ont été déclarés infestés et 24 215 ha ont été traités soit un taux de couverture de 82,24% devait – il ajouter.
De son côté, le Directeur Général du Centre National de Lutte Anti Acridienne Zakari yaou Seydou a axé son intervention sur la lutte anti acridienne.
Il ressort de ses explications que la situation acridienne est relativement calme. Cependant, il subsiste des bonnes conditions eco- botaniques résultats des bonnes précipitations par endroits.
Zakari yaou Seydou a par ailleurs évoqué le déploiement d’une équipe dans le secteur septentrional de Termit mais aussi la prise en compte du plan de gestion de risque Acridienne du CLCPRO- la Commission de lutte contre le criquet pèlerin en région Occidentale.
Au terme de cet exercice, les deux DG ont répondu à quelques questions d’éclaircissements sur la vulgarisation agricole, le respect de normes environnementales sur l’usage des pesticides et le travail de sensibilisation à intensifier.
