Centre National de Lutte Antiacridien (CNLA)

CENTRE NATIONAL DE LUTTE ANTIACRIDIENNE (CNLA)

I -Présentation Centre National de Lutte Antiacridienne (CNLA)

Genèse :
Dans le cadre de la lutte, les structures crées sont :

1958 : l’Organisation Commune de Lutte Antiacridienne (OCLA) ;

1962 : l’Organisation Commune de Lutte Antiacridienne et de Lutte Anti aviaire (OCLALAV) ;

1988 : le Centre National Antiacridien (CNA).
Le Centre National de Lutte Antiacridienne (CNLA) a été créé par la Loi n° 2007-28 du 3 décembre 2007.

Ses Statuts sont approuvés par le Décret n° 2008-218/PRN/MDA du 17 juillet 2008.

Mission du CNLA:

Le CNLA a pour mission la surveillance et la lutte contre le Criquet pèlerin sur toute l’étendue du territoire national. A ce titre, il est chargé de :
En période de rémission : d’organiser et conduire les opérations de surveillance régulière et de lutte préventive contre le Criquet pèlerin dans ses aires de grégarisation (Aïr et Tamesna) et dans le Sahel des pâturages ;

Zone de reproduction et de grégarisation du Criquet pèlerin au Niger

En période d’invasion : -préparer les plans d’actions, coordonner et évaluer les opérations de lutte, en collaboration avec la Direction Générale de la Protection des Végétaux (DGPV) et les autres structures concernées ;
Collecter, traiter, diffuser et échanger les informations relatives au Criquet pèlerin, avec les Institutions nationales, régionales et internationales ;Initier et coordonner les activités de recherche sur le Criquet pèlerin, en Collaboration avec la DGPV, l’institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) et les Institutions régionales et internationales ;Elaborer et mettre en œuvre le plan d’actions pour la mise en œuvre des exigences du Cahier de Charges environnementales et sociales afin d’atténuer les impacts négatifs de la lutte antiacridienne sur I ‘homme et I ‘environnement.

Le CNLA est organisé ainsi qu’il suit :

    • Une Direction Générale;
    • Une Direction des Opérations Techniques;
    • Une Direction de Suivi environnemental et sanitaire ;
    • Une Direction de Suivi-évaluation;
    • Une Direction des Affaires Administratives et Financières ;
    • Une base principale à Agadez ;
    • Une base secondaire à In-Abangharit ;
    • Deux postes de surveillance (Gouré, Filingué) ;
    • Six points d’appui en instance (Arlit, Iférouane, Tabelot, Termit, Nguigmi et Tassara.

Les Forces du CNLA :

Disponibilité des équipements nécessaires pour bien mener : en période de rémission les prospections et la lutte préventive (matériels roulant, appareils de traitement manuels et autoportés, équipements de protection individuelle…) et en période de recrudescence (avions agricoles de grande capacité d’intervention) ;

Personnel qualifié composé des 29 cadres et 23 agents d’appui pour intervenir à tout moment ;

Un dense réseau de remontée de l’information acridienne regroupant leaders d’opinions, religieux, chefs coutumiers, FDS et autres agents de l’Etat et ONGs des zones de reproduction et de grégarisation du Criquet pèlerin ;

Siège du CNLA situé au niveau du centre de décision (Niamey) par nécessité de réaction prompte financé par la Banque Mondiale ;

Une base principale localisée à Agadez, des points d’appui ainsi que des postes de surveillance ;

Disponibilité d’un cahier de charges environnementales relatif à la lutte contre le Criquet pèlerin sanctionné par un certificat de conformité environnementale délivré par le Ministère de l’Environnement;

Disponibilité d’un plan de communication relatif à la lutte antiacridienne ;

Disponibilité d’un cadre dynamique de référence pour la lutte contre le Criquet pèlerin : le Plan de Gestion des Risque Acridiens (PGRA).

Perspectives :

  • Rehausser conséquemment la subvention allouée au CNLA ;
  • Parachever la création de tous les postes de surveillance et la base secondaire d’In Abangarit ;

Renforcer la logistique du CNLA pour lui permettre de déployer 5 équipes de prospection et 5 équipes de lutte par mois en période de rémission.