RAPPORT D’ ACTIVITÉS DEUXIEME SEMESTRE 2019

RAPPORT D’ ACTIVITÉS DEUXIEME SEMESTRE 2019

Guide réalisé par : Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage

Résumé: Le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage a pour mission la conception, la coordination, la mise en œuvre et le suivi évaluation de la politique de l’Etat en matière de l’amélioration de la production, des revenus des producteurs, des sous-secteurs de l’agriculture et de l’élevage et du niveau de vie des populations conformément aux lois et règlements du Niger d’une part et aux visions et politiques de développement du Gouvernement d’autre part.

Le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage œuvre pour la concrétisation de la Stratégie de l’Initiative 3N dont l’objectif à l’horizon 2035 est de « contribuer à mettre durablement les populations nigériennes à l’abri de la faim et de la malnutrition et leur garantir les conditions d’une pleine participation à la production nationale et à l’amélioration de leurs revenus ».

De façon spécifique, il s’agit de renforcer les capacités nationales de productions alimentaires, d’approvisionnement et de résilience face aux crises alimentaires et aux catastrophes. C’est pourquoi, il a été assigné au Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, l’objectif stratégique « faim zéro au Niger » : il s’agit d’ici 2021,:

i) augmenter les rendements des différentes cultures (céréales de 20 à 30% et les cultures de rente de 10 à 30 % sur 7 500 000 ha sur 50 % des superficies cultivées), afin de porter la production céréalière à 8 millions de tonnes , 

ii) Faire passer la production sous irrigation et de décrue de 830 000 tonnes en 2018 à 1 500 000 tonnes d’équivalent céréalier en augmentant les superficies irriguées de 222793 ha en 2018 à 358.000 ha en 2021 et la contribution au PIB rural des cultures irriguées (agricoles et fourragères) de 30% en 2015 à 40% en 2021, soit un accroissement moyen annuel de 30,3% et 

iii) accroitre, l’exploitation du cheptel de 25%, la consommation d’œufs/personne/an à 30, la production du lait de 40% et la production de viande de 45%. Il est aussi attendu du secteur d’accroître non seulement les productions et les revenus des ruraux, mais également de contribuer à l’atteinte des équilibres économiques fondamentaux (balance de l’emploi, balance de paiements, équilibre épargne – investissement).

Notre secteur est soumis à des conditionnalités qui constituent des déclencheurs pour la libération des appuis budgétaires non ciblés dans le cadre du Contrat des Réformes sectorielles avec l’Union Européenne, la Banque Mondiale et la BAD. Les institutions concernées sont : l’ONAHA, la CAIMA, le Code Rural, le RECA.

Au titre de la loi des finances 2019, le budget alloué s’élève à 95 738 477 302 F CFA (y compris les dépenses du personnel et les apports extérieurs des projets, programmes et aides budgétaires).

Le budget est réparti entre les 3 programmes ainsi qu’il suit:
10 416 622 341pour le Programme 1 (Gouvernance et Administration de la Politique du Ministère) ;
68 112 637 807 FCFA pour le Programme 2 (Développement des productions végétales) ;
17 209 217 154 FCFA pour le Programme 3 (Développement des productions animales).

Le rapport du second semestre 2019 présente la situation des livrables, de l’exécution des programmes
stratégiques et le niveau d’exécution financière des programmes budgétaires ainsi que celle des projets sous
tutelle (au titre de l’année 2019).

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